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Sites avec n° d’appel gratuits pour information et soutien :
http://jeunessejecoute.ca/
http://teljeunes.com/
http://www.fondationjasminroy.com

En réponse aux nouvelles attristantes, que nous recevons depuis plusieurs années, sur l’Intimidation dans nos écoles du Québec, beaucoup d’efforts sont déployés par notre communauté pour la combattre énergiquement, dont la Loi 56, “loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école”, en vigueur depuis juin 2012.

Pour l’école FACE, vous pouvez consulter cette page où vous trouverez la dernière mise à jour de la politique de lutte contre l’intimidation : apprenez quelles sont les rôles et responsabilités de chacun. Vous serez mieux armé-e-s lorsque vous vous poserez des questions face à une situation préoccupante.

À l’OPP, nous avons retenu que des parents bien informés peuvent faire la différence, à la fois dans la prévention, et dans la gestion des situations d’intimidation auxquelles peuvent être confrontés nos enfants.

Parents, à nous de jouer !

L'intimidation, c'est quoi ?

Nous savons tous par les médias que l’intimidation peut produire des tragédies, mais nous savons moins qu’elle commence souvent par des agressions plus “banales”, qui la rendent difficile à reconnaitre pour nos enfants. Pour les éclairer, voici une définition à partager avec eux:

“L’intimidation, c’est quand on se moque d’une personne, qu’on lui donne des surnoms, qu’on l’humilie, qu’on l’exclut, qu’on la menace avec l’intention de lui faire du mal, que ce soit en personne, sur le Web, par texto ou par téléphone, ou encore qu’on la frappe. Ce n’est pas une taquinerie ou une blague pour la faire rire. Ce n’est pas une simple chicane entre amis qui se termine et qu’on oublie. C’est quelque chose qui se répète, qui continue jour après jour.

C’est pourquoi il est important de dire à nos enfants qu’un comportement d’intimidation est INACCEPTABLE, même sans attaques brutales.
Des cas de suicide sont plus souvent rapportés pour des cas de rejets sociaux que pour des cas dagression physique avance Richard Gagné de l’Association Québécoise des Psychologues scolaires.

Ce qui complique les choses, c’est que l’intimidation sort de l’école et continue avec le relais des réseaux sociaux. Elle se poursuit à la maison, via Facebook par exemple, où les intimidateurs peuvent faire souffrir leurs victimes à l’abri du regard des adultes. Là encore, en tant que parents nous pouvons avertir nos enfants et rester vigilants en parlant régulièrement de leur expérience sur les réseaux sociaux.

Selon le Rapport Gagné réalisé au Québec en 2009 :

  • 75% des adolescents disent en avoir été victimes au moins une fois;
  • 10% d’étudiants en seraient victimes de manière chronique (au moins 1 fois/semaine);
  • 25% des étudiants ont avoué qu’un de leurs soucis les plus importants était la crainte des intimidateurs.
  • Les années les plus difficiles vont de la 4e année du primaire jusqu’à la fin du Secondaire II.
  • L’intimidation se produit autant dans les milieux aisés, dans les petites écoles, en dehors des grands centres, dans les écoles privées, etc.

Pour la cyberintimidation :

  • 25% des jeunes de 11 à 18 ans ont reçu des messages dépréciant d’autres jeunes
  • 13 % de jeunes ont dit vivre une cyberintimidation à chaque mois
  • 50% des parents ignoreraient l’intimidation dont était victime leur enfant.
Que faire si votre enfant est victime, témoin ou auteur d'intimidation à l'école ?

Pour commencer, nous vous recommandons de regarder les 4 videos réalisées par la CSDM et le SPVM, elles durent entre 3 et 6 minutes chacune. Elles vous aideront à trouver les mots et la marche à suivre pour gérer au mieux une situation préoccupante, quel que soit le rôle de votre enfant (témoin, victime ou agresseur).

Vous pourrez par la suite adopter la démarche qui vous semblera la plus adéquate compte-tenu de la situation et de la personnalité de votre enfant.

Que faire si votre enfant refuse de dénoncer ?

Vous avez su rester calme, écouter votre enfant et le réconforter, vous vous êtes montré confiant sur les chances de trouver une solution… mais au moment de lui demander de dénoncer la situation, il bloque et refuse net par peur des représailles ou de passer pour un “stool”… C’est fréquent, et il n’est pas facile, comme parent, de mettre en danger notre propre relation de confiance avec lui en dénonçant contre sa volonté.

  • Encouragez-le à rester avec des amis sur lesquels il peut compter. En groupe, il risque moins. On sait que le soutien des amis est très dissuasif pour l’intimidateur. Ici, Emmanuelle Piquet, fondatrice du Centre de Recherche sur l’Interaction et la Souffrance Scolaire en France, vous explique sa stratégie d’autodéfense en 12 minutes. Un point de vue différent qui a aussi ses réussites.
  • Bien sûr, demeurez attentif au comportement de votre enfant dans son quotidien (son humeur, son sommeil…). Si vous êtes inquiet car le mal-être de votre enfant s’aggrave, consultez le responsable des cas d’intimidation de l’école (voir plus bas) qui, lui, trouvera peut-être les mots pour qu’il dénonce. Par exemple, il pourra dire à votre enfant : “…des témoignages mont alerté que quelque chose te préoccupait…” sans vous mettre en cause nécessairement.
Comment signaler une situation préoccupante ?

À FACE
Conformément à la Loi 56 en vigueur depuis 2012, FACE a son Plan de lutte contre l’intimidation et la violence à l’école. À titre préventif, des opérations d’information et sensibilisation des élèves et de l’équipe-école ont été mises en place. De nouveaux moyens d’intervention sont régulièrement fournis à l’école par la CSDM.

À FACE, les responsables pour recueillir les plaintes ou signalements sont:

  • Sarah Maud DUGUAY (pour le Département CSDM)
    Technicienne en Éducation Spécialisée
    514 350-8899, poste 7582
  • Frédéric BOUDREAULT (pour le Département EMSB ou un contact en anglais)
    Directeur Adjoint
    514 350-8899, poste 8010

Tout signalement sera traité CONFIDENTIELLEMENT. L’école s’engage à agir rapidement pour informer en retour la personne qui a porté plainte de ce qui a été fait et décidé.

AUPRÈS DE LA CSDM
Si vous restez sans nouvelle de l’école ou que la situation, selon votre jugement, nécessite un recours en amont, voici, selon vos droits, la marche à suivre :

  • Communiquer votre plainte par écrit (courriel, lettre) auprès de la Direction de l’école avec copie à la Direction de la CSDM.
  • Contacter votre Protecteur de l’élève, lui demander d’intervenir auprès de la CSDM et de l’école pour mettre fin à l’intimidation que votre enfant subit dans les plus brefs délais.

Aussi, sachez que tout parent peut porter plainte à sa Commission scolaire (art. 220.2 de la Loi sur l’Instruction Publique) et cette dernière doit l’assister pour formuler sa plainte s’il le demande.

AUPRÈS DU SPVM
Si vous jugez que la sécurité de votre enfant est gravement menacée ou qu’il est victime d’un acte criminel (harcèlement, agression sexuelle, menaces, extorsion, etc.), vous pouvez contacter la police. C’est un recours qui vous appartient, peu importe les interventions de l’école pour contrer l’intimidation.

[vc_custom_heading text=”FACE dit NON à l’intimidation ! Et vous ?”]